Repas de départ
Avant le départ, il est de coutume d’organiser une petite bouffe d’au revoir. C’est chose faite. J’ai préparé un repas spécial dédicacé à mes parents, mon frère et son épouse, ma chérie et ma future belle famille.
Bien entendu, partant au Japon, j’ai orienté mon repas sur ce pays en étendant un peu la chose à l’Asie en général. J’ai choisi des plats qui se rapprochent de ce que l’on connait.
Pour débuter le repas, j’ai choisi de faire quelques sashimi. Il s’agit de quelques morceaux de poissons crus arrangés de manière élégante. Le tout accompagné d’une petite pâte verte du doux nom de wasabi. Il s’agit d’une sorte de sauce au raifort. Les sensibles de la bouche s’abstenir.
Après ces quelques réjouissances, le plat principal fut un shabu-shabu. Sorte de fondue chinoise à la façon japonaise. Prenez de la viande de boeuf coupée en fines lamelles (dépend des goûts de chacun ) L’ épaisseur des lamelles varie selon les envies. Une bonne idée est de les couper de l’épaisseur de la viande pour de la charbonnade. Après celà, il faut quelques légumes : tiges d’oignons tiges coupées en tronçon, carottes coupées en lamelles, choux chinois coupé en lamelles, champignons de Paris coupés en lamelles et feuilles d’épinards. D’autres légumes sont bien entendu possibles. Il ne reste plus qu’à préparer du bouillon de boeuf ou de légumes, suivant les goûts. La recette exacte est un poil différente, je vous livre ici ma façon de faire, qui a été très appréciée.
Pour accompagner la viande après cuisson (les explications viendront après) il convient de réaliser des sauces. Une sauce au sésame et une sauce ponzu peuvent convenir. Personnellement, je n’ai pas fait de sauce ponzu car celle-ci contient du jus de citron et je n’aime pas le citron. Pour l’autre sauce c’est relativement simple à préparer, mais ça demande quelques ingrédients que l’on n’a pas forcément sous la main. Il faut : du saké, du vin de riz, de la sauce soja, des graines de sésame, du sucre (en poudre), de la moutarde et du vinaigre de riz (du vinaigre conventionnel convient aussi mais pour le dosage il faudra se méfier ou corriger avec le sucre).
Pour la préparation de la sauce au sésame c’est très facile et pas trop long :
- Faire sauter les graines de sésame dans une casserole (Attention : C’est comme le pop-corn. Ça part dans tous les sens).
- Mixer ou broyer les graines de sésame
- Dans un saladier ou un bol, mettre la moutarde, le saké, le vin de riz, le vinaigre et le sucre et mélanger.
- Ajouter le résultat du mixage ou broyage dans le bol ou le saladier.
- Corriger l’assaisonnement jusqu’à obtenir une sauce qui convienne à vos papilles. Jouer avec le sucre et la sauce soja, voir le vin et le saké.
Pour finir, préparer sur la table votre réchaud à fondue et mettez-y le caquelon avec le bouillon. Il ne reste plus qu’à se mettre à table. Le principe est simple : On prend les ingrédients et on les mets dans le caquelon (viande, légumes, …) puis chaque convive, au moyen de ces baguettes, pioche les aliments qu’il souhaite et les mange en les trempant ou pas dans les sauces à disposition. Je vous garantis qu’en matière de convivialité on fait difficilement mieux.
Pour le dessert, je suis revenu à quelque chose de plus conventionnel : une salade de fruits. Ma salade de fruits était composée de : bananes, pommes, poires, mangue, melon, pamplemousses rouges, oranges blondes, pêches blanches, lychees et raisins. Pour finir un bon repas ça passe vraiment bien. D’après mes invités ça a été le cas.
Pour terminer, ce fut l’heure des cafés. Pour les cafés, j’ai réservé une petite surprise pour mes convives. J’ai acheté des biscuits du bonheur. Il s’agit de biscuits chinois qui furent inventé pendant l’invasion mongole en je sais plus quelle année mais c’est pas important. Pour organiser la résistance, les chinois planquaient (stéganographie) des messages secrets dans des biscuits que les mongols n’aimaient pas du tout. Par la suite, c’est devenu les biscuits du bonheur. L’idée est que des messages censés porter la chance, le bonheur et tout ce que l’on veut de positif, soient planqués dans ces biscuits que l’on choisit au hasard.
Le drôle de l’histoire c’est les messages qui s’y trouvaient. Enfin surtout un en particulier que je vous livre ici:
Votre destin est en train de changer. Surveillez votre attirance érotique.
Je ne vous dirais pas qui a eu droit à ce message, mais je peux vous dire que l’on s’est bien marré autour de la table.
Le repas fut une belle réussite. De chouettes convives, une chouette ambiance, une bonne nourriture et de la bonne boisson. Tout ce qui faut pour passer un dimanche après-midi pluvieux de manière agréable.
Merci frangin et Anto pour l’agenda agrémenté. Merci future belle-famille pour le petit mot bien accompagné. Vous êtes trop gentils. Je vous adore tous. Vous allez me manquer ces six prochains mois.
Commentaires
Patrice
Posté le 8 juillet 2008 à , 13:12
Ouais c’était super, excellent repas… La honte pour le type avec son message dans le biscuit… le pauvre, il est surement traumatisé…
^^
Prevole
Posté le 8 juillet 2008 à , 13:50
T’as raison, il a vraiment pas de chance. Heureusement que c’est pas toi
J-P
Posté le 8 juillet 2008 à , 13:52
Rien de tel pour faire des réserves avant de goûter pour de vrai la nourriture japonaise. Juste pour rire, tu essaieras de commander le même menu dans un resto en japonais…!
Prevole
Posté le 8 juillet 2008 à , 14:00
C’est pas gagné pour commander la même chose Ceci dit, je connais “shabu-shabu” et “sashimi” ou “sushi”. C’est les bons termes
Pour la petite histoire, “shabu-shabu” est tiré du bruit que font les baguettes dans le bouillon. J’ai toujours pas réussi à trouver que ça faisait ce bruit là
Jonas
Posté le 11 juillet 2008 à , 19:44
Ils mangent le bouillon avec des baguettes ? ^^
Prevole
Posté le 11 juillet 2008 à , 20:18
Ouaip, c’est des baguettes spéciales qui sont creuses. En Europe, elles sont communément appelées pailles.
Raph'
Posté le 14 juillet 2008 à , 09:53
Je confirme, ça fait pas ce bruit-là. Mais bon, autres cieux, autres moeurs. Ce qui fait floc-floc chez nous, fait shabu-shabu chez d’autres. Parfaitement normal. Et ce n’est qu’un début, je pense.