Eh oui, après un long voyage je suis enfin arrivé à Kyoto. C’est pas pour me déplaire. Je suis arrivé hier en début de soirée (heure locale). J’étais vraiment très fatigué et j’ai encore eu droit à un bourrage de crâne pour mon logement et les alentours.

Mais avant tout, quelques phrases sur mon voyage.

Avant tout un petit mot sur mes bagages. J’ai eu de la chance. Au check-in, ma valise faisait 23.6kg et elle est passée sans problème et sans taxe. La taille de ma valise n’a pas posé de problème non plus. Quant à mon bagage à main c’est pareil. Je suis même pas sûr d’avoir vu une pesée pour mon bagage à main et il faisait plus que les 7kg règlementaires. Tant mieux, ça m’évite des taxes ou de devoir laisser des choses sur place.

Mon vol pour Doha était prévu à 11h45, heure Suisse, et n’est parti que vers 12h45. Une petite heure de retard pour commencer, ça met en forme ! Avant cela, il a fallut passer par la case des aurevoirs déchirants. Ce fut vraiment le cas. Je pensais pas être aussi sentimental :wink: Après quelques pleurs et de longs câlins, je me décide de franchir les portes de sécurité direction embarquement. Ce n’était vraiment pas sans pincement au coeur.

Une fois l’embarquement effectué, je me retrouve près d’un hublot un poil derrière l’aile gauche de l’avion (ma gauche à moi lorsque je regarde la tête de l’avion :laughing:). Une bonne place je dois dire, enfin au départ ça devait l’être. Les gens commencent à s’agglutiner dans leurs sièges et l’avion de se remplir. Après le décollage (toujours un grand moment ça), un gars (d’origine indienne probablement) commence a renifler en faisant suffisament de bruit pour que tout l’avion en profite. Malheureusement pour nous (j’inclus ces voisines romandes), il n’a arrêér de renfifler que lorsque nous ne l’avons plus vu. En plus de ça, il se mettait les doigts dans le nez pour se nettoyer le nez et s’essuyait sur la couverture mis à disposition par Qatar Airways.

En dehors de ça, le vol c’est très bien passé. L’avion est passé au dessus de la France, Italie, Grêce, etc… puis Arabie Saoudite et enfin Qatar. Je suis arrivé de nuit et pourtant la température était infernale. Je suis sorti à l’arrière de l’avion et j’ai d’abord cru que ça venait des réacteurs. Mais au moment d’entrer dans l’aéroport, j’ai vu la condensation aux vitres. L’aéroport est bien climatisé, heureusement.

Dans l’aéroport, je suis fortement dépaysé car les vêtements sont très arabes :laughing:. J’ai retiré des $ pour pouvoir m’acheter de quoi boire et manger. La boisson m’a permis de prendre un cachet contre les maux de tête. Je suis sujet aux mots de tête, et ça ne manque pas quand y a de la tension/relachement, je chope mal à la tête. Après mes achats, je me retrouve avec des Riyals – monnaie locale. Le duty free de Doha est quelque chose d’assez impressionnant. Il y’a beaucoup de produits de luxe mais alors beaucoup. Y avait même un concours pour devenir millionaire. J’ai pu profiter d’un wifi non sécurisé au moment de mon escale. Elle a duré 5h mon escale tout de même.

Le second vol était nettement meilleur pour moi. Premièrement j’ai eu droit à un siège couloir cette fois, mais à coté d’un siège hublot libre. Toujours sur la gauche de l’avion. Cette fois, j’ai eu droit à être devant le réacteur et sur la première rangée de siège de la classe éco. Du coup, personne devant moi et surtout plus de place pour mes longues jambes. J’ai eu droit à un repas dès le décollage effectué puis après ça, ils ont fermés les stores des hublots et éteint la lumière pour que nous puissions dormir. J’ai pas vraiment dormi mais assez somnolé. Vers le matin, j’ai jeté des coups d’oeil dehors mais je serais incapable de dire par où on a passé. Je sais qu’on a survolé des pays comme l’Afghanistan et la Chine.

L’atterrissage à l’aéorport d’Osaka était très sympa. C’est chouette d’atterir sur l’eau. On sent tout de suite que l’aéroport est moderne. D’une part, nous sommes descendus directement dans l’aéroport et pas sur le tarmac, comme à Doha. Puis, il a fallu prendre un monorail pour nous amener vers la sortie. Un peu comme le monorail de l’aéroport de Zürich.

Pour sortir, j’ai dû remplir quelques papiers pour l’immigration et pour la douane. Suffit pas de dire – rien à déclarer. Après ça, je me suis précipité aux toillettes et j’ai fait ma première découverte. Il n’est pas facile de se trimbaler une valise et d’aller aux toilettes.

L’esprit serein, je me rends au guichet des trains pour prendre mon billet de la ligne Haruka (prononcé : haluka). Sans problème, j’obtiens mon billet et les explications pour l’utiliser. Je me rends vers le quai d’embarquement. Je devais appeler mon prof sur place, mais pas moyen d’avoir un appareil téléphonique avec des pièces. J’ai aussi vu qu’ils ont pas tant de guichets pour louer des voitures. Ceux-ci sont remplacés par des guichets pour louer des téléphones portables.

Sur le quai de mon train, j’ai acheté une bouteille d’eau Volvic (étiquette en japonais sauf pour la marque :laughing:) et ainsi j’ai eu un peu de monnaie. La dame du kiosk a compris ce que je voulais, bien qu’elle ne parlait que le Japonais apparament.

Un train arrive et semble être le mien. Il a 15 minutes d’avance sur l’horaire alors je préfère demander pour être sûr. Je vois une personne en uniforme et lui pose la question. Il ne comprend pas trop ce que je demande mais me montre sur le panneau des horaires, le train que c’est. Ouf, c’est le bon.

Il faut tout un mode d’emploi pour le train. Premièrement pas de 1ère ou 2ème classe. Ici, on parle de voiture réservée et/ou pas réservée. C’est à dire que pour plus cher je peux avoir une place attribuée. J’ai pris le prix normal et j’ai trouvé une place facilement. Les affichages LED sont en Japonais et Anglais (ouf je comprends au moins qqch :laughing:). Il y a trois personnes de la compagnie qui circulent dans le train, pour voir que tout se passe bien. J’ai dû montrer mon billet et tout est ok. A chaque fois qu’une de ces personnes entre ou sort d’une voiture, il fait une courbette aux passagers. Ca change de chez nous :D

Dans le train se trouvent des distributeurs genre selecta et des cabines téléphoniques mais, à carte uniquement. Je ne peux donc pas appeler mon prof. Je me dis que je le ferais depuis la station de Kyoto.

Une fois arrivé à Kyoto, je déambule doucement sur le quai en me disant que peut-être mon prof est là. C’est le cas. Il s’est dit qu’il venait quand même malgré le fait que je n’aie pas appelé. J’explique mes déboires pour le téléphone, et il me propose de monter en haut de la gare pour la vue panoramique. La vue est impressionnante. Les bâtiments ici ne sont pas trop haut comme dans le reste des grandes villes. Mon prof me dit que depuis 20 ans, les bâtiments sont limités en hauteur. Après ça, nous sommes aller boire un verre et appeler mon bailleur.

Le bailleur explique à mon prof où nous devons nous rendre, ce que nous faisons après. Nous prenons un bus et attendons notre arrêt. Nous discutons de tout et de rien, et je me familiarise avec l’anglais. Plus facile que je ne le pensais. En tout cas, j’arrive à me faire comprendre, même si je dois faire énormémenent d’erreurs.

Nous sommes arrivés à l’arrêt et avons attendu mon bailleur. Le bailleur m’a montré quelques emplacements alentours et expliqué tout le nécessaire pour la location, les frais, le fonctionnement des appareils. Je reviendrai dessus dans un autre sujet.

Voilà, ça y’est ! Je suis au Japon pour six mois. Je n’arrive pas encore à y croire.

Une petite mise à jour pour poster deux photos de ma collection de billets de banque :laughing:

Tout d’abord une vue d’ensemble suvi des billets du Qatar en gros plan.

Vue générale des billets actuellement en poche
Billets du Qatar