Avant de rentrer de Kobe, j’avais trois heures à tuer. Je me suis dit que j’allais retourner voir à quoi ressemble le coin que j’ai visité de nuit.

Après avoir pris un petit déjeuner tout ce qu’il y a de correct et modeste, fait le check-out, pris des photos du lever du jour, je suis parti faire un tour à Sannomiya. C’est là que ce tient le festival.

Premier constat, bien qu’il y ait moins de monde, à l’heure de pointe, il y a toujours beaucoup de monde. J’ai l’impression d’être une fourmi intruse parmi les fourmis ouvrières. Ça va dans tous les sens. Toujours dans une organisation à la japonaise. Dans les rues, j’ai pas vu beaucoup de bousculades.

J’ai marché jusqu’à la place de la veille et j’ai pu constater qu’il y avait vraiment moins de monde. Ça change la perspective de voir les mêmes choses sous un regard différent.

Deuxième constat. Les japonais sont des “Pénélope”. Je m’explique. La nuit venue, ils montent les barrières et préparent le festival. Le jour venu tout est rangé. Tout ceci recommence tous les jours. Vous le verrez dans les photos, les routes où j’ai marché la veille, sont de nouveau territoire des voitures.

Troisième et dernier constat. Le repérage entre nuit et jour n’est vraiment pas simple. Heureusement qu’il y a des points de repères emblématiques comme les fameuses portes oranges. C’est d’ailleurs par là que j’ai fini mon tour du jour. J’ai visité un petit sanctuaire se nommant “Ikuta”. Modeste mais sympa. Je dois dire que sans trop en connaitre sur ces choses là, j’apprécie tout simplement la quiétude qui se dégage de ces lieux.